lundi 28 mai 2007
Mobilisation générale de 1939
lundi 21 mai 2007
dimanche 20 mai 2007
L'Hôtel d'Italie
jeudi 17 mai 2007
La maison des Cordier
dimanche 6 mai 2007
Georgette, Jean-François et André
En 1941, Victoria rencontre Jean-François, alors que celui-ci venait tout juste de traverser le Risoux et d'arriver à "Sous le Risoux ". Puis, c'est une belle histoire d'amour qui verra le jour, mais dans une Europe trop boulversée pour le vivre pleinement. Victoria fut élevée dans une croyance absolue, ce qui n'était pas le cas de Jean-François. Il était dès lors hors de question pour la maman de Victoria, qu'elle cotoie ce personnage dans un but autre que de l'amitié pur et simple. Aux travers de nombreuses lettres d'amour, ils existent encore...
Puis, dès l'année 42, en juin , ils ne se reverront qu'en tant qu'amis, amis fidèles surement.
André, c'est le copain fidèle. Français, il tient un moulin en France près de Champagnole. Il est l'amoureux de Georgette. Toujours près à rendre service. Malheureusement, un jour tragique de 1943 verra la déportation d'André dans un camp, sans doute dénoncé pour ses agissements auprès du SR ! Là encore, la guerre a frappé. Georgette venant à peine de perdre sa maman, apprend un soir d'été qu'André ne reviendra plus. C'était un soir d'été. Victoria était assise sur des billes de bois. C'était un soir d'été et Georgette ne se doutait pas. C'était un soir d'été à "Prés Derrières"...
En photo : Georgette et André au temps de la joie et de l'amour
samedi 5 mai 2007
Frédérique Reymond dit " Fred "
Hitler, le " Fuhrer "
vendredi 4 mai 2007
Un été 42
Ici, il n'en sera pas tout à fait question, car, passionné par la Résistance, et surtout par un petit groupe de jeunes gens habitant la région Vallée de Joux-Jura Français, j'ai décidé de leur rendre hommage sur ce site. Plus qu'un simple hommage, nous allons remonter ensemble le cours de l'histoire, celle situé entre 1940 et 1945. Mon but premier est de vous relater ce que de simples citoyens Suisses et Français ont réalisé pour sauver la vie de quelques malheureux, traqués à travers l'Europe blessée. Si par la suite vous ressentez de l'angoisse, de la joie, de la tristesse ou encore de la nostalgie, c'est que mon but sera dès lors atteint.
Vous découvrirez des photos, extraits de livres, témoignages, mais aussi des enquêtes actuelles afin de mieux comprendre, de mieux saisir, de mieux imaginer cette période sombre de l'histoire, ou parfois, le soleil brillait à travers les nuages sombres d'orages, trop nombreux en cette période...
Nous voici donc vers 1940, dans le Jura Franco-Suisse.....
Victoria Cordier
Victoria Cordier est née en 1919, à Sous le Risoux, dans le Doubs, à quelques km de Mouthe, le Chef-lieu. Sa maison qui porte le même nom a été le berceau de Victoria. Duraant la guerre, elle aide de nombreux déportés à traverser le Risoux pour arriver à la Vallée de Joux, loin des armées du Reich. Aidée par ces deux soeurs Madeleine et Marie-Aimée, ainsi que sa maman, très croyante. Durant la guerre, elle tombe amoureuse de Jean-François Meylan, habitant Le Campe, près du Brassus, sur sol helvétique. Leur relation fût brève et difficile, car la famille de Jean-François est athée, ce qui n'est pas le cas des Cordier. La filière prendra toute son ampleur grâce également à Anne-Marie Im-Hof Piguet, aidée par Fred Reymond, Georgette, Misette, André, Bernard et les autres.
Après un mariage, des années en Côte d'Ivoire, elle retrouve son Risoux au décès de son mari, puis se remarie. Son 2ème mari décède peu de temps après en 1997, et Victoria en 2003, le 5 juin. Dès cette date, c'est tout un chapître de l'histoire qui se referme. Ainsi, une dernière fois, Victoria a escaladé son Gît, afin de rejoindre les étoiles qui brillent intensément dans le ciel de son Risoux tant aimé.
En photo : Victoria et sa soeur Madeleine