dimanche 28 septembre 2008

Le réseau " AGIR "


Pas loin de la Suisse, sur sol Français, se trouve l'auberge du " Vieux Châteleu ", proche de Morteau. Je suis tombé dessus un peu par hasard, lors d'une sortie de vieilles Renault 4CV, c'était cet été. A l'entrée était posée cette pancarte ( voir photo ). JE me trouvais donc dans l'auberge, ou le réseau de Michel Hollard vit le jour, durant la seconde guerre mondiale ! Michel Hollard, résistant qui, durant l'année 1943, découvrit l'horreur absolue que préparait le Führer : Les missiles V1 et V2, prêt à détruire Londres. Grâce à son réseau, Michel Hollard avertit les autorités anglaises via l'ambassade anglaise située à Berne, que la ville de Londres allait être totalement ravagée.

Mais auparavant, c'est une véritable enquête que Michel va organiser : nombreuses prises de vues des sites prévus pour le lancement de ces missiles à réaction, types de construction, modes opératoires et dates de lancement ! Michel n'hésite pas non plus à se faire engager comme ouvrier au sein même des Allemands, afin d'avoir le plus d'informations possibles !

C'est le 22 décembre 1943, que les rampes de lancement furent bombardées, quelques jours seulement avant que leur mission fut déclenchée ! Londres fût sauvée du cataclysme. Mais le sort de Michel va se montrer effroyable : dénnoncé, puis arrêté par la police allemande, il fût déporté, puis transférer à fond de cale dans un navire prévu pour couler, avant d'être sauvé, dans un état proche de la mort.

dimanche 14 septembre 2008

Séance de dédicaces, à l'occasion de la sortie du livre : " Le dernier Témoin "



C'est hier, à la Vallée de Joux; au Sentier; que Jean-François Meylan, auteur du livre " Le dernier témoin " dédicacait cet ouvrage, lié aux événements de la seconde guerre mondiale ( voir article ci-dessous ). On y découvre les événements racontés par Jean-François, avec une vision différente de celle des livres précédents : "Fred" de Daniel Capt, "Ce que je n'oublierai jamais" de Victoria Cordier, et "La Filière" de Anne-Marie Im-Hof Piguet.

Le voici accompagné de Claude Karlen et Françoise Reymond, fille de Fred et Lillette Reymond

( Merci à Gérard pour ces documents )

mardi 9 septembre 2008

Comment passer le mur du Risoux ?

Cette question, Anne-Marie a cherché longtemps le moyen d'y répondre. Comment atteindre la "zone interdite" depuis le sud de la France, avec des enfants sans papiers, qui plus est Juifs, sans se faire remarquer ? La situation des "grands" au Château de la Hille, proche de Toulouse, n'évolue guère. Même si des périodes calmes succédaient à d'autres plus animées, il ne fallait pas pour autant oublier que la France était en guerre, et que l'avenir des enfants restait très sombre, face à l'occupation.

Quelque temps avant la mise en service de la " filière ", un drame s'était joué au château. Un groupe d'enfants décide de rejoindre l'Espagne, estimant ainsi être en lieu sûr ( alors que dans ce même temps, de nombreux Juifs Espagnoles étaient refoulés à la frontière Française, afin d'être utilisés comme monnaie d'échange dans le régime de Vichy. La France, en "donnant des Juifs" aux Allemands, se voyait partiellement protégée... ). Sur les 4 enfants, seul l'un d'entre-eux revint en France après la guerre. Le petit groupe avait malheureusement fait confiance à de faux passeurs peu scrupuleux !

Dès lors, la filière doit être inaugurée au plus vite ! Anne-Marie, teste le parcours reliant Toulouse au Brassus, sans encombres.

Anne-Marie écrit : "
Nos pas résonnent, avec désinvolture nous traversons la rue principale ( Chapelle des Bois ). La sentinelle allemande postée sur la place, fusil à l'épaule, nous regarde de ses gros yeux bleus, ne demande rien, ne fait pas un geste, tourne lentement la tête pour suivre longuement nos silhouettes sur la route blanche. Nous sortons à l'ouest du village. Le moment crucial approche. La route forme la limite en la zone interdite, ou personne n'a le droit de mettre le pied. S'il le fait, il devient le gibier sur lequel on tire. Un fil barbelé marque la transition "


Ce n'est que plutard dans la journée, suivant le soleil comme guide pour grimper au sommet du Gy, que Anne-MArie ne connaît pas encore, qu'elle rejoindra la borne 176, lui indiquant enfin la terre d'asile future : la Suisse. Dès ce jour, Anne-Marie va se rapprochez du petit groupe d'intrépide que vous connaissez déjà : Georgette, Fred, Jean-François....

Le plan d'élaboration des passages des " Grands " de la Hille est en cours. 3 semaines exaltantes, et voilà qu'elle refrancît le mur. Les voyages vont pouvoir débuter...non sans risques !

dimanche 7 septembre 2008

Le dernier témoin


Le livre tant attendu est enfin sorti ! Voici la copie de cette nouvelle, envoyée par mon contact à Mouthe : Gérard.



Après "Ce que je n'oublierai jamais, Sous-le Risoux"," la Filière", "Fred", c'est avec un mois bon mois d'avance que le livre "les récits du dernier témoin" de Jean François Meylan aux éditions du Rendez-Vous (Claude Karlen), est sorti. J'ai eu la chance de le découvrir avec ce dernier et profite de ce mail pour vous signaler que Jean-François Meylan sera exceptionnellement présent samedi 13 septembre à la bibliothèque du Sentier (en face du Temple), à l'occasion de la sortie du livre, de 10h à12h et 14h30 à 16h. Venez nombreux le rencontrer, vous y croiserez forcément des gens qui ont les mêmes centres d'intèrêts que vous et avec qui vous pourrez partager... cet ouvrage que j'ai à peine parcouru est d'après son éditeur dans la droite ligne des 3 autres et s'inscrit même dans leur complémentarité. D'après Claude, "tout se recoupe, tout s'explique"... Pour info, des livres seront en vente prochainement sur France aux endroits habituels (Chapelle, Foncine, peut-être Pontarlier etc...liste non exhaustive)! Soyez patients ou venez samedi ou encore contactez Claude Karlen (depuis la France au 00 41 21 845 66 01). A bientôt et réjouissons-nous qu'il y ait une pierre de plus à l'Edifice...

Ce livre, devrait répondre à beaucoup de questions encore restées ouvertes. Malgré de nombreux récits; Victoria Cordier et sa soeur Madeleine, Anne-Marie Im-Hof Piguet, Fred Reymond; il manquait encore à l'appel celui de Jean-François Meylan, petit ami d'alors de Victoria. Selon mes informations, Jean-François revient donc sur cette douloureuse période de 1939-1945 et répond aux questions laissées sans réponses. Il donne aussi sa version des faits, et nous permettra enfin de voir plus clair sur cette sombre période mondiale.
Dans l'attente de le lire, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne lecture !



En photo : Claude Karlen et son livre