jeudi 25 décembre 2008

Réveillon du 24 décembre 1941

C'est Noël. A cette occasion, voici un extrait du livre de Jean-François Meylan
" Les récits du dernier témoin ".

Mes récents amis français- amis de contrebande et de passage - m'avaient conviés au Réveillon de Noël au lieu dit " Sous le Risoux ", près des lacs des Mortes. ( ... )
Nuit clandestine inoubliable ! Il y avait les amis de Champagnole : Bochy, Gisèle Bolâtre, le curé de Chapelle, les trois filles Cordier et leur mère, veuve acceuillante et discrète. Ces noms chantent dans mes souvenirs. J'ai oublié des noms, des visages, bien des détails... Mais je me souviens par lambeaux de ce souper aux chandelles. Gatule et Bochy montaient des pièces droites sur des chaises, Girardet photographiait la longue tablée. Les rires les blagues fusaient. J'ai chanté cette vieille chanson de Gilles qui " parlait de braves types un peu froids qui n'étaient pas encore Vaudois ". Et tout le monde reprenait au refrain :

Entends-tu le glouglou dans les verres
Entends-tu le joli glouglou ?
La servante n'est pas sévère
Vive la vigne de chez nous !

C'était Noël 41, raconté par Jean-François Meylan. Plus de souvenirs dans son livre, édition du Rendez-Vous

jeudi 11 décembre 2008

Les Jeunesses Hitlériennes




En 1922, Hitler crée les " Jeunesses Hitlériennes ". Le but est de former des jeunes de 14 à 18 ans, au 3ème Reich. Le maniement des armes et les méthodes antisémites passent bien avant les études scientifiques et générales. Dès 1938, à l'aube de la seconde guerre mondiale, les jeunes sont obligés de suivre " les Jeunesses Hitlériennes ". Ces "Jeunesses" sont encadrées par des gradés militaires, et sont cette fois-ci prévues pour "programmer" les jeunes à la guerre. L'antisémitisme figure parmi les études les plus enseignées. Par la même occasion, Hitler nomment les jeunes de " Ayens " : Hommes purs, blond aux yeux bleus, dévoués et fidèles à Hitler. De plus, Hitler déclare avoir besoin " d'espace vitale ". Il estime que pour que la population allemande puisse s'épanouir, il lui faut plus de place : la guerre est le moyen idéal pour se le procurer.

On sent dès 1942 que la tension monte à Sous le Risoux. Bien que les Allemands semblent particulièrement éduqués ( ce qu'indique Victoria Cordier dans son livre ), ils sont toutefois durs, mais ne ressemblent à rien aux SS. Avant de revenir sur les Noël 1941 et 1943 ( période oblige ), voici quelques clichés sur ces Jeunesses Hitlériennes. On comprends mieux, suite à cet endoctrinement, la volonté des armées allemandes, de vaincre l'Europe, chancelante durant ces terribles années.

Fanions des Jeunesses, Croix gammées lors d'un rassemblement, affiche de propagande