mercredi 25 mars 2009

Mein Kampf, Mon combat

Je me posais la question depuis quelque temps. Devais-je ou non acheter le nouveau livre explorant l'histoire du livre de Hilter : mein Kampf ? Un étrange sentiment de honte, et de peur m'a traversé l'esprit en le présentant à la caisse de Manor. Et pourtant, il s'agit là d'une étude sur ce livre "Mein Kampf, véritable Bible Nazie ". Une histoire aussi, celle de la naissance du programme du IIIème Reich. Comment, le monde n'a-t-il pas envisagé la terrible guerre prévue par Hitler, quand on sait que tout était déjà écrit ??? Ce livre, sorti le 24 mars 2009, est très intéressant.

" Mein Kampf, Histoire d'un livre " éditions Flammarion enquête, Antoine Vitkine.

Voici quelques phrases, tirées de ce livre. Mein Kampf, qui; après 80 ans; gène et embarasse encore beaucoup notre société.

" ... Plaidoyer d'une violence intense, aux accents apocalyptiques, écrit dans une modeste cellule par un agitateur mégalomane à la tête d'une poignée de Desperados, Mein Kampf deviendra l'un des livres politiques les plus vendus de tous les temps. Avant même l'accession de son auteur en 1933, il est acheté par des milliers de personnes. Sous le IIIème Reich, Mein Kampf marque l'Allemagne Nazie de son empreinte. Sa diffusion atteint le chiffre colossale de 12 millions d'exemplaires vendus. Qualifié de " Bible nazie " , offert à tout les couples qui se marient, enseigné aux enfants, adapté sous forme de résumé, ou encore en bandes dessinées, promu aux moyens de publicités innovantes, il est même imprimé en braille."

"... Selon le magazine américain Cabinet, il s'en vendrait 20'000 tout les ans en version anglaise. En France, un éditeur le publie de manière tout à fait légale. Dans plusieurs pays, il figure parmi les listes des meilleures ventes : en Turquie, il s'en est écoulé 80'000 en une seule année, en Inde, il fait l'objet d'un engouement sans précédent. En Russie, Indonésie ou Egypte, son succès ne faiblit pas ...."

Et tout cela date de notre 21ème siècle ! Il s'agit là de folie pure et simple ! Mais qu'es-ce qui pousse les lecteurs à le lire ? Pourquoi cet ouvrage est-il si mystérieux ?
Mais le plus grave, est que ce livre, parut en 1929, expliquant les folies de Hitler, n'a jamais empêché les camps de concentration. En France, le gouvernement d'alors n'a, ou n'imaginait pas un tel événement. 10 ans avant la seconde guerre mondiale, toutes ces horreurs figuraient déjà noir sur blanc, et se vendaient à des millions d'exemplaires, sans que personne ne bronche !

Enfin, sachez que le livre " Mein Kampf " est interdit de vente en Suisse, depuis le début de la seconde guerre. L'Allemagne le redécouvre, bien malgré elle, et des maisons d'éditions reprennent ainsi ce livre, qui devrait pourtant avoir disparu de la surface de notre monde !

Le Sac D'Eva

Un film sur la Seconde Guerre mondiale a été projeté à Vallorbe
» Un film sur la Seconde Guerre mondiale a été projeté à Vallorbe. Il raconte l'exil tragique d'une famille hollandaise. Le mari arrêté à Pontarlier est mort dans les chambres à gaz, alors que sa femme et son enfant de 2 ans ont réussi à rejoindre la Cité du fer grâce au courage d'un réseau de résistance. Le bambin, aujourd'hui âgé de 65 ans, était présent pour cette première de la version française. Il a fait part de sa gratitude pour toutes les personnes qui ont permis de le sauver. «Un jour, j'ai rencontré un juif qui avait été chargé du nettoyage des chambres à gaz. Il était tellement marqué par l'horreur qu'il avait vécue qu'il était incapable de parler de son histoire. A ce moment-là, je me suis dit que je devais raconter la mienne pour ceux qui n'y arrivent pas.» Depuis cet instant, Donald Speelman, un Hollandais qui avait gagné la Suisse avec sa mère en 1942, a écrit un livre qui retrace la fuite de ses parents vers la frontière franco-helvétique. A cet endroit, son père s'est fait arrêter et il mourra quelques semaines plus tard dans une chambre à gaz. Sa mère et lui, enfant alors âgé de 2 ans, parviendront à rejoindre Vallorbe.
Succès littéraire et cinématographique Donald Speelman a aujourd'hui 65 ans. Il témoigne dans l'optique de rendre hommage à ses parents qui l'ont emmené dans leur fuite vers la Suisse. Le livre Le sac d'Eva a été vendu à 40 000 exemplaires dans son pays. Un jeune réalisateur a également tourné un film documentaire à partir de l'ouvrage et il a été diffusé sur une chaîne hollandaise il y a quelques semaines. Quelque 1,5 million de téléspectateurs l'ont regardé.
La première projection de la version française du documentaire s'est déroulée jeudi soir à Vallorbe en présence de Donald Speelman. «Etre ici, c'est montrer ma gratitude pour toutes les personnes qui m'ont aidé un jour ou l'autre dans cette région», a reconnu le rescapé.
La réalisation raconte le départ des parents depuis La Haye. Issus de bonnes familles juives, Eva et Alexandre, avec leur enfant Donald, quittent leur pays pour Pontarlier, par le train. Dans la ville française, le mari se fait arrêter dans un café. Sa femme et le petit, qui étaient à l'hôtel, apprennent la nouvelle durant la nuit quand deux militaires allemands viennent les chercher. Mais, pris d'un sentiment de pitié, ils demandent à Eva de se présenter le lendemain matin au poste de police. «Elle a dû choisir entre son mari et son fils, estime Donald Speelman. Je ne serais plus là si elle n'avait pas fui rapidement.»
Dans le café où son mari avait été appréhendé, elle est mise en relation avec Jules Galmiche, un passeur très actif dans la région qui les aidera au péril de sa vie. «Il a été l'ange gardien de ma maman», souligne Donald Speelman.
De nuit, le petit groupe rejoindra la frontière suisse près de la douane de la Petite Echelle. Eva continue ensuite toute seule pour rejoindre Vallorbe. Avec son fils, elle a passé par la suite trois années à la Maison du Mont-Pélerin.
Le sac d'Eva a le mérite de montrer avec une grande sensibilité le courage des résistants, de part et d'autre de la frontière. Au péril de leur vie, les passeurs ont permis à de nombreux juifs d'échapper aux camps de concentration.
«Les habitants de cette région ont beaucoup donné pour aider les juifs, remarque Donald Speelman. Beaucoup plus que ce qu'on peut penser.» Et le rescapé hollandais en est le témoin privilégié.

A suivre prochainement : Arrestation à Sous-le-Risoux, 1943 / Mission de vengance dans le Centre de la France, été 44 et impressions Combières

dimanche 1 mars 2009

Les plans retrouvés d'Auschwitz




source : lemonde.fr


Des plans de construction originaux du camp d’extermination nazi d’Auschwitz ont été retrouvés en vidant un appartement à Berlin, rapporte samedi le quotidien Bild, qui reproduit en pleine page des fac-similés de plusieurs de ces documents. Il s’agit au total de 28 plans à l’échelle 1/100e, datés entre 1941 et 1943 et estampillés "Direction de la construction des Waffen-SS et de la police", écrit le journal. Certains sont signés d’anciens hauts responsables SS, l’un comporte les initiales de leur grand chef Heinrich Himmler, précise Bild.

Bild ne donne aucune précision sur le lieu, l’auteur et la date des ces
Le directeur des archives fédérales allemandes à Berlin, Hans-Dieter Kreikamp, interrogé par le journal, a estimé "extraordinaire" l’importance de ces documents : "C’est la preuve authentique du génocide systématiquement planifié des juifs d’Europe".

Certains documents reproduits évoquent la construction d’un "camp de prisonniers de guerre" à AuschwitzMais l’un représente clairement une chambre à gaz, intitulée comme telle ("Gaskammer"), de 11,66 m sur 11,20 m. Ce plan a été dessiné par le "détenu N. 127", le 8 novembre 1941, précise Bild. A cette date, des expérimentations du gaz Zyklon B étaient déjà en cours.

En janvier 1942, la conférence de Wannsee avait organisé la "solution finale de la question juive", c’est à dire l’extermination les juifs.

Un autre fac-similé montre le plan du célèbre long bâtiment d’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, où avaient lieu les exterminations dans des chambres à gaz et auquel la voie ferrée conduisait directement pour déverser ses chargements de victimes.

Un plan montre également le premier crématorium. Cinq carrés y désignent les futurs fours crématoires. Le document annoté évoque la "L.Keller" pour "Leichenkeller", soit la "cave à cadavres", dont la longueur initiale prévue était de "8 mètres" mais pouvait être étendue "selon les besoins".
Plus d’un million de déportés, essentiellement des Juifs, ont péri au "camp de la mort" d’Auschwitz, situé en Pologne, près de Cracovie.

Plus de 6 millions de juifs sont morts sous le nazisme, selon les estimations les plus restrictives.

La libération d’Auschwitz le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques a permis de révéler au monde l’ampleur monstrueuse des crimes nazis.